Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le silence d'une étoile

17 février 2012

Genre quoi.

Ayant, par mégarde, immergé mon iphone (il est apparemment non-nageur et peu étanche)

Ayant renversé mon thé sur le clavier de l'unique ordinateur de la salle des maitres (sans dommages collatéraux, je m'améliore)

Ayant fait pleurer deux élèves (ils avaient fait des bêtises et moi les gros yeux)

Ayant bu 5 tisanes, 1 coca et 1 cappuccino (mon osthéo veut que je boive beaucoup, d'où l'immersion de l'iphone dans de l'eau qui m'était originellement destinée) (une sorte de relation fusionnelle nous liait, l'iphone et moi, nous faisions tout ensemble)

Ayant travaillé, comme par hasard tiens, sur la thématique de l'eau avec mes élèves

TOUT EST CLAIR!

Ce sont des signes:

 

 

 

A mon avis, il va pleuvoir.

 

Publicité
16 février 2012

C'est quand même un peu triste.

Elle a eu 6 enfants et une vie si confortable et dénuée d'imprévu qu'elle a décidé très tôt de la passer dans son fauteuil, devant la télé, pour ne pas rater la messe.

Elle n'a pas dispersé son énergie en marques d'affection, parce qu'elle ne savait pas ce que c'était que l'affection, n'en demandant pas, n'en dispensant pas plus.

Elle n'a pas aimé la musique, elle n'a pas aimé la littérature, elle n'a pas aimé le bruit, la fureur, les éclats de vie dans les yeux des autres et les conversations animées où l'on s'agite dans la bienveillance moqueuse de chacun. Elle n'a pas aimé non plus la douceur, le silence, la chaleur dans la tendresse, les sourires en coin et les regards de connivence.

Elle semblait aimer le tic-tac des horloges dans des salons sombres et encombrés, les repas riches et lourds, la profusion malpropre des plantes, des objets et des médisances.

Et se plaindre. Lorsqu'en 5ème, j'eus une péricardite, à 15 jours d'intervalle et 400 km de distance, elle fut contaminée.

Qu'ai-je su d'elle? Que crut-elle savoir de moi?

Il y eut ce moment où j'échappais à la petite fille très sage mais très secrète que j'avais toujours semblé avoir été, creusant d'autant plus ce gouffre d'incompréhension et d'indifférence tout juste teintée de curiosité entre nous deux.

Et pourtant, la dernière fois, confite dans son imitation du coussin de fauteuil, vautrée dans ses replis, elle a ouvert ses yeux et fixé un regard très présent sur moi. Ce regard si clair sur moi, qu'ont eu mes deux grand-mères, quelques mois avant leur mort. Je ne sais pas ce qu'elles ont reconnu.

Une vie si longue, passée dans un fauteuil, à ne rêver de rien et à n'attendre rien. Je m'efforce éperdument vers l'opposé.

16 juillet 2011

Comment dire oui.

 

L’allemand, c’est facile. Si. Vous savez déjà qu’il n’est pas besoin d’en dire beaucoup pour se faire comprendre. Maintenant, voyons comment réagir aux propos d’un interlocuteur teuton lorsqu’on est d’accord avec lui.

Ne dites pas « wesh », la weshitude n’a pas encore gagné la Teutonnie. (Un jour, peut-être, l'espoir fait vivre, les allemands auront intégré le verbe « weshen » à leur vocabulaire.)

Dites :

1)      1)  « klar »

C’est-à-dire le « claiiiir » de nos chères têtes blondes aux mèches grasses en pleine crise existentiormonale.

Si vous êtes très cool, dites « klaro » (N’ayant entendu cette expression que dans la bouche d’une seule personne venant de Franken, Je ne peux garantir le caractère cool de cette expression, mais ça en avait l'air.)

Le « klar » peut être intégré dans diverses expressions : « Aber klar doch ! », « Iss klar », « Iss ja klaaaar ! », „schon klar!“

Variez la modulation du „a“ selon votre état d’esprit:

« klar », bref, concis. Vous êtes soit très concentré, soir très efficace, soit très froid. Ou vous n’en avez rien à foutre.

« klaaaar », long, parisien. Vous êtes soit cool, soit très empathique, soit encore un adolescent. Ou vous n’en avez rien à foutre.

2)      2) « sicher »

« sicher » signifie « certainement ».

Il n’y a qu’une seule façon de dire « sicher », c’est de dire « sicher ».

Le « i » est bref, le « er » se prononce entre le « a » et le « é », on n’entend donc pas le « r ». Sauf si vous voulez chopez, alors dans ce cas accentuez TOUJOURS votre accent français.

Ainsi que le « klar », le « sicher » accepte d’être introduit dans diverses expressions visant à atténuer  son côté lapidaire tout en mettant en valeur sa capacité d’acquiescement.

Dites « aber sicher », « sicher doch ! » ...

Si vous n’êtes pas sûr de vous, tentez le „ich bin mir nicht sicher...“. Sachez toutefois, qu'à moins que, par chance, celui-ci ne coupe court par un « na ja… » définitif avant de tourner les talon, cela vous entraînera vers une demande d’explication de la part de votre interlocuteur.

Ne prenez pas ce risque.

Acquiescez.

15 juillet 2011

Toc toc tic

 

Ce n’est pas parce que je préfère attacher mon vélo sur le troisième arceau en partant de la gauche devant l’école, et que j’insulte dans ma tête la personne qui aurait osé me piquer ma place,

Ce n’est pas parce que 3 est un bon nombre de compromis quand on compte les choses dans la rue,

Ce n’est pas parce qu’il faudrait toujours remettre les cadres droits,

Ce n’est pas parce qu’une pile de livres ou de prospectus, c’est bien mieux quand c’est très net très droit alors il faut les remettre très net très droit,

Ce n’est pas parce que je préfère quand les objets ont une certaine place, même si ce n’est pas logique, même si le reste est en bordel,

Ce n’est pas parce que je pose mon vélo toujours dans le même sens contre les murs,

Ce n’est pas parce qu’oublier de mettre mon bracelet m’empêche comme par hasard d’avoir une journée vraiment réussie,

                                   que j'ai des tocs.

13 juillet 2011

Les draculas du quotidien

Lorsqu’on est petit, on aime se faire peur avec des histoires horribles. Les vampires, c’est fascinant. D’ailleurs parfois on aimerait bien être un vampire, quand on est petit, parce que dormir dans des cercueils, boire son bol de sang frais le soir au lever, se brosser les canines avec une queue de rat et se transformer en chauve-souris pour rallier l’école des vampires, c’est une perspective séduisante.

Le problème, quand on est sorti de l’adolescence et qu’on n’aime pas Twilllight parce qu'on a du goût, c'est qu'on se rend compte que les vampires, ce n’est pas ça.

Car les vampires existent.

Ils ne se jettent pas sur vous la nuit en mordant la peau délicate de votre cou blanc.

Non.

Ils vous pompent votre vie. Tout. Vos amis, vos idées, vos passions.

Copient votre style, s’approprient les lieux que vous fréquentez, plagient vos phrases.

Vous vous dites, soit, ce sont de malheureux hères, dépourvus de personnalité, et alors ?

Et alors les vampire, non seulement ils pompent, mais ils sabotent.

Ils veulent être vous, mais sans vous. Ils veulent vos amis, qui ne seraient plus tellement vos amis. Il veulent être meilleurs que vous, partout, plus beaux, plus grands, plus érudits, plus amusants etc.

PLUS que vous.

Ce n’est pas tellement de la jalousie, de l’envie, c’est que vous ne comptez pas. Vous êtes un support, un garde-manger.

Ca n’existe pas les personnes comme ça ?

Les vampires ne sortent jamais à la lumière du jour, ils se cachent, ils se camouflent.

Vous allez les trouver formidables, les amis parfaits, qui rient à vos blagues et racontent celles que vous aimeriez entendre (et d’ailleurs celles que vous avez racontées peu auparavant, mais vous ne le percevez pas).

Puis... un peu moins parfaits, premières crises de jalousie, premiers reproches, déguisés, masqués sous un rire.

Vous les voyez dès lors fragiles, attendrissants, si maladroits, patauds, en même temps avec des fulgurances comme avant. Les vampires savent se faire pardonner.

Les maladresses s’accumulent, les reproches s’intensifient, les remarques deviennent désagréables. Et puis surtout, ces formidables personnes, que vous connaissez encore si peu, elles sont déjà partout.Vous les retrouvez chez vos amis, elles s’étonnent de vous y voir aussi…

Vous commencez déjà à être effacés.

Cela peut durer un certain temps jusqu’à ce que les effets de la vampirisation se fassent sentir. Cela dépend de la quantité de sang que vous avez à laisser dans l’affaire.

Méchanceté, malveillance ? Les vampires, vous savez, ils s’en contrefichent, de vous. Complètement. Vous êtes un garde-manger on vous dit, vous n’avez pas vraiment d’importance.

Pas la peine de brandir de l’ail contre eux. Si ça se trouve, ils adorent ça.

Fiez vous à votre instinct. Une personne vous semble peu honnête, vous doutez de sa sincérité ? Vous remarquez que vous suscitez son intérêt par…justement intérêt personnel et unilatéral, ponctuel ? Vous ne sentez pas d’échange, pas de partage ? Vous finissez par étouffer ?

Fuyez !

Et ne vous retournez pas.

Mais attention, les vampires ne lâchent jamais leurs proies.

Publicité
20 novembre 2010

Arnaque

On nous ment.

On nous cache la vérité.

On nous embobine, on nous emberlificote, on nous embarbouille joyeusement éhontément sans-état-d’âmement.

Je ne parle pas de la crise, je ne parle pas du budget alimentaire réel de nos dirigeants, je ne parle pas non plus des extra-terrestres, du bienfait du bifidus dans les yaourts ou de la jeunesse éternelle de Demi Moore.

Non.

Cela est bien plus grave.

On nous dit que l’on est jeune quand on a 20 ans. On nous dit qu’on ne sera vieux qu’à 30 ans, et encore maintenant vous savez avec les progrès de la science et de la médecine, hein, on meurt plus tard, on est jeune plus longtemps, regardez donc toutes ces stars qui font des enfants à 50 ans parce qu’elles ont l’air d’en avoir la moitié.

De 20 à 29 ans, on est censé être protégé par le Dieu de la Jeunesse Indulgente, celui qui vous lisse  les rides des yeux  pendant votre sommeil et vous draine la cellulite après vos excès Burger King-bière.

Ce n’est pas faute d’être prévenu : « attention, profite, surtout, PROFITE de ta jeunesse ! Tu peux tout te permettre ! Après ce ne sera pas possible. Après c’est la FIN qui te saisit dès le début !»

Oui, d’accord. Soit. Alors on profite. S’il le faut.

Et puis, un jour, on a 30 ans, parce que là aussi, il le faut.

Et on découvre le mensonge.

On est vieux.

Non pas vieux depuis le matin de nos 30 ans, mais vieux depuis LONGTEMPS !

On se lève donc le petit matin de nos 30 ans, et ça commence doucement à grincer. Kriii kriii kriiiii… Un petit grincement discret ténu qui ne nous met pas immédiatement la puce à l’oreille, mais qui nous amène un jour à ramper douloureusement tout droit courbé devant un médecin sévère et sentencieux.

On nous pompe notre sang, on nous radiographie à tout va, on nous irradie de partout, on nous analyse, décortique, manipule.

Peine perdu.

On était vieux depuis 20 ans, ça nous rongeait de l’intérieur, insidieusement, cette petite scoliose toute mignonne qui d’un seul coup devient une affreuse arthrose ou ces petits maux de ventre « ah ah j’ai trop fait la fête » qui se révèlent avoir grandi en un triple-kiste renversé à double infection péri-stomachale paralysante.

Alors, les jeunes, ne les croyez pas, ces vieux de 30 ans qui vous disent : « mais profiiiite de ta jeunesse !! »

Non, ne faites pas ça, soyez prudent. Ils sont jaloux, ces trentenaires, ils sont frustrés et animés d’un pervers esprit de vengeance.

Et ils vous préparent de beaux jours de congé-maladie.

 

 

 

22 septembre 2010

monodialogues avec mes médecins

La Gynécologue :

-   - Bonjour, on ne se connait pas me semble-t-il…

- - Euh non, je ne crois pas.

- - Bien. Avez-vous un désir d’enfant ?

- - Quoi ? hein ? pas dans l’heure qui suit, non…

- - Bon, alors, vous voulez la pilule !?

- - Je …

- - Bien déshabillez-vous…vous êtes myope, c’est ça ? Ça vous permet d’ignorer les gens dans la rue ?

- - Je …. (j’ai un sens bouleversant de la répartie médicale)

 

Que répondre à cette crétine glacée qui ne me demande même pas si je vis avec quelqu’un, si j’ai un régulier, si etc.

Non, 31 ans, c’est la fin de la turlute festive et le début de la maturité...de l'utérus. Si on ne l'utilise pas, il devient blet alors, si on vient voir la gynéco c’est pour se faire reluquer l’appareil reproductif et s'informer sur la santé de ses ovules. Ou alors on souhaite se faire installer tout à la fois un stérilet, un anneau contraceptif et un implant sous-cutané bourré d’hormones.

Ainsi qu’une ceinture de chasteté.

- - Revenez-me voir !

Compte là-dessus et bois de l’eau.

 

La Généraliste:

- - Vous pesez combien ? Vous pesez peu je pense !

- - 54, mon poids de forme.

- - Mmh, de PETITE forme alors!

-   - Non, c’est mon poids de forme depuis 15 ans.

-  - Oui enfin vous avez 31 ans (ah bon ?), on ne pèse pas pareil à 31 ans comme à 20 ans !

- - Oui je sais mais moi si, c’est mon poids de forme.

- - Pesez-vous!

-  - AH, voyez, 54,9 !(triomphe, non je n’ai pas maigri bordel)

- - Vous mangez bien ?

- - Oui je mange TRÈS BIEN et BEAUCOUP.

- - Oui enfin vous êtes fine quand même.

- - Oui mais je mange bien, j’ai toujours été comme ça.

- - Mmh il faudrait peut-être faire un bilan thyroïdien.

- - Ah bon pourquoi ?

- - Vos yeux sont un peu…

- - Un peu quoi ? un peu rouges ?

- - Mmh un peu … EXORBITÉS.

- - Oui j’ai des yeux globuleux depuis TOUJOURS, je suis myope et j’ai de grands yeux (d’aucuns disent gros).

- - Oui enfin il faudra faire ce bilan hein, et puis ça peut peut-être expliquer pourquoi vous êtes si fine.

-   - … (peut-être parce que c’est ma nature d’avoir des petits seins et des gros yeux ?)

- - En tout cas ne mangez pas de pain.

- - J’en mange pas, je ne mange pas de gluten.

- - Aaah, intolérance ? depuis quand ?

- - 5-6 ans, mais je n’ai arrêté d’en consommer que depuis 1 an.

- - Aah, ça pourrait expliquer pourquoi vous êtes si fine, ça.

- - Comment ça … ?

-  - Oui si ça se trouve vous avez toujours été intolérante au gluten et cela a influé sur votre corpulence.

- - Mais je…

Cher médecin généraliste, vous êtes tout à fait sympathique, bien plus que la gynéco, mais des filles fines, et bien plus que moi, il y en a des tonnes dans le monde sans qu’elles ne souffrent d’une quelconque pathologie. Voilà. Foutez-moi la paix et donnez moi des anti-inflammatoire, j’ai mal à la gorge et à la nuque.

Quant à moi, je retourne bouffer mes M&Ms pour soigner mon anorexie notoire.

28 juillet 2010

Comment communiquer avec un parent d’élève pénible doté d’un enfant du même acabit.

Ne dites pas

« Espèces de parents pourris chiants »

mais

« Chers parents » (un simple « Parents » étant trop lacunaire et un brin agressif).

Ne dites pas

« votre enfant est un petit salopiaud qui me donne des envies de génocide concentré sur votre seule famille. »

mais

« Dylan présente actuellement quelques petits problèmes de concentration dans son travail en classe, cela perturbant quelque peu la mise en place d’une ambiance de travail propice au bon déroulement des apprentissages. »

Ne dites pas

« C’est un cas désespéré, mais il a de qui tenir ah ah ah! »

mais

« Peut-être pourrions nous échanger sur ces difficultés afin de déterminer les origines de celles-ci.»

Ne dites pas

« Je n’ai vraiment pas envie de voir votre sale tête de fouine, et de toutes façons, je me contrefiche éperdument du sort de votre croûte dégénérée… »

mais

« Je vous propose de nous rencontrer dès que vous en avez la possibilité. Voici mes dispositions, faites-moi part des vôtres. »

Ne dites pas

« allez vous faire foutre chez les grecs !!»

mais

« cordialement, La Maitresse. »

Enfin, ne dessinez pas un dessin obscène, mais signez.

13 juin 2010

Comment être concis.

L’allemand est une langue merveilleuse. Claire et structurée. Elle révèle toute l’ambiguïté de la mentalité teutonne : à la fois terriblement complexe et construite ou paresseuse et lapidaire dans un même souci d’efficacité... La compréhension.

Une des clés de la communication réside dans la maitrise du « na ».

 

Le « na »...

 

« Na » est une interjection qui ne veut absolument rien dire et qui remplace dans le même temps toutes sortes de choses que vous n’avez pas envie de dire parce que cela prend trop de temps et qu'on s'en fiche.

 

Ainsi, vous avisez une personne de votre connaissance que vous n’avez pas vu depuis longtemps (1 ans/ 5 mois/ 2 semaines/ 3 jours/ 6 heures/ 4 minutes…) et qui vous aborde de la façon suivante :

 

« Naaaa ?... »

 

Dans ce « na » étiré de façon nonchalante se trouvent tout à la fois les questions suivantes :

 

« Ça va ? /Alors quoi de neuf ? /Tu as des choses à me dire ? /Tiens, tu as une nouvelle coiffure ? /Il fait chaud non ? /Il va pleuvoir, tu le savais ? /J’ai décidé de quitter mon chien. /Ohlala le gouvernement actuel me déçoit ! / Il parait que tu es enceinte, ça alors. / Il y a des travaux rue des Stroumpfs, ça craint !/ Comment va ton vélo ?/ T’es-tu remis de ta lèpre ?/ Tu prends quoi comme menu : Wiener Schnitzel ou Bio-Spätzle ?/On va se boire une bière ou quoi !? »

 

Si vous n’êtes pas initiés au « na », vous vous trouverez fort piteux et ne saurez pas quoi répondre. Tenter de répondre est complètement erroné.

 

Balbutiez un « mir geht’s gut und dir?.. ääähm…und die Bio-Spätzle nehm ich » et vous aurez l’air de ce que vous êtes vraiment : un étranger qui n’a rien compris au jeu du « na ».

 

Il ne faut PAS répondre, JAMAIS ! Votre interlocuteur n’en a absolument rien à cirer de vos états d’âme, il voit bien à votre tête que votre lèpre n’est pas complètement résorbée.

 

C’est pourtant fort simple (et cette règle devrait être appliquée à toute question dont vous ne connaissez pas la réponse) : Retournez juste la pareille, ici par un « naaaa » encore plus nonchalant et détaché. Tout sera dit et vous pourrez sereinement enchainer sur l’essentiel : aller boire cette foutue bière.

30 mai 2010

Parce que beaucoup en peu de mots

Le silence d'une étoile
échangé contre un peu d'eau


Tahar Ben Jelloun;  Les amandiers sont morts de leurs blessures, partie 3: "Asilah: saison d'écume"

Publicité
1 2 3 4 > >>
Publicité